Dan Béjart n’en est pas à son coup d’essai. Le canadien dissimulé derrière le pseudonyme de Destroyer nous livre en 2015, un onzième album à la saveur doucement vénéneuse.
“Poison Season” paru à la fin du mois d’août sur Dead Oceans permet à Destroyer d’élargir sa palette musicale, du glam rock énervé jusqu’à une folk pastorale des plus douces, Dan Béjart gardant sous le coude son engouement pour les jolis arrangements classieux, interprétés avec les compères musiciens qui l’ont accompagné sur sa dernière tournée.
Ce “New Pornographers” discret met dans la cible, une fois de plus, avec sa voix si caractéristique, fragile, en tension, et à la limite du mauvais goût. Des influences que les indépendants les plus assidus reconnaîtront, puisées dans la pop sophistiquée des 30 dernières années, de The Blue Nile, en passant par The Blow Monkeys ou Prefab Sprout.
Un philtre d’amour addictif et toxique, juste ce qu’il faut, qui risque de conquérir vos tympans à tout jamais.
Dans ce programme numéroté 1316, n’oubliez pas la deuxième partie de notre causerie au coin du feu avec Romain Guerret, le chanteur d’Aline (La Vie Electrique – PIAS Le label) qui évoque la rencontre avec le producteur Stephen Street, et la recette du grand écart entre spleen idéal et harmonies lumineuses. A retrouver à 42 minutes 25 secondes.
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