Aujourd’hui, les Détectives sauvages se sont intéressés à la soirée Migration(s), une sélection de courts métrages à découvrir au Dietrich le mardi 15 décembre à 20h30. La projection sera suivie d’un débat autour de la migration et des problématiques qui lui sont liées.
Et ça leur a donné envie de suivre avec vous, une heure durant, le chemin des migrants.
- Le documentaire Elis Island, une histoire du rêve américain, de Mickael Prazan ;
- Le poème Le Nouveau Colosse, d’Emma Lazarus, gravé au pied de la Statue de la Liberté, assorti d’un commentaire de Louis Chevallier ;
- La chanson Immigrant Song de Led Zeppelin ;
- L’Emigrant de Landor Road, poème de Guillaume Apollinaire consacré au départ de l’Europe pour une Amérique rêvée ;
- Un extrait de la pièce radiophonique Portraits chinois d’Irène Berelowitch, racontant les itinéraires, à un siècle d’écart, de deux Chinois pour la France ;
- Un morceau issu du cabaret antinationaliste Europa Europa du groupe The Knife ;
- Un extrait du Dessous des cartes, émission animée par Jean Christophe Victor sur Arte ;
- La chanson L’étranger, par Damia ;
- Le court-métrage documentaire On bosse ici, on vit ici, on reste ici, réalisé par un collectif d’artistes dans le cadre de la grève des sans papiers en 2008 – film projeté lors de la soirée Migration au Dietrich ;
- Le poème Etranges étrangers de Jacques Prévert ;
- Le morceau Métèque, de Rocé ;
- Un extrait d’une pièce criante d’actualité, Lampedusa Beach, de Lina Prosa, lue par Céline Samie, dans une réalisation de Catherine Lemire ;
- La chanson Clandestino reprise par la brésilienne Adrianna Calcanhotto ;
- Un extrait d’un film sans lequel les Détectives sauvages ne seraient pas tout à fait les Détectives sauvages, Le Havre, d’Aki Kaurismäki ;
- Un extrait de Partir, roman de Tahar Ben Jelloun ;
- Le morceau Icky Thump, des Whites Stripes, qui aborde avec énergie la difficulté des Mexicains à entrer aux Etats Unis ;
- Un extrait du documentaire Ulysse clandestin de Thomas Lacoste, avec la voix d’Anaïs de Courson ;
- Le célèbre Heureux qui comme Ulysse, de Du Bellay, où quand le mal du pays se fait poésie ;
- Et enfin, last but not least, Joan Baez et sa reprise d’I pity the poor immigrant de Bob Dylan.
https://youtu.be/YoVIYJ6y190